XIIIe siècle
Naissance d’une « dévotion »
Cette prière nous rappelle notre vocation à entrer, comme Marie, dans une communion de Vie avec les Trois Personnes de la Sainte Trinité.
XXème
La diffusion des Trois Ave Maria Au début du XXe siècle, l’essor de la dévotion à Notre-Dame de la Trinité est né du désir apostolique du père Jean-Baptiste de Chémery, frère Capucin du Couvent de Blois. Il consacra toute sa vie à la prédication et à l’extension de la prière des Trois Ave Maria. Il est le fondateur de la revue Le Propagateur des Trois Ave Maria, qui devint par la suite, après guerre, Notre-Dame de la Trinité, puis Les Trois Ave en 2019. À son décès, en 1918, le père Clovis de Provin lui succéda à la tête de l’Oeuvre. Tout en poursuivant la propagation des Trois Ave Maria, il consacra son énergie et sa ténacité à l’édification de la basilique Notre-Dame de la Trinité. Dans le même temps, l’Oeuvre reçut de l’Église la mission de diffuser cette dévotion.
1932 – 1936
Genèse de la Basilique
L’histoire de la construction est pleine de péripéties. Le projet très ambitieux du père Clovis, pour qui rien ne semblait trop beau pour honorer Notre-Dame et ses fidèles, fut à l’époque taxé de téméraire. Loin de se décourager, le père Clovis fit appel aux abonnés de la revue, qui devinrent, pour beaucoup d’entre eux, les premiers souscripteurs du projet.
Le bouillant capucin, à plusieurs reprises, appela à la générosité de ses lecteurs, qui soutinrent fidèlement la construction de la Basilique.
La construction de l’édifice commença en 1932, sous la conduite de l’architecte Charles-Henri Besnard.
1936 – 1949
Construction de la basilique
La construction, momentanément interrompue pour malfaçon et procès, fut reprise en 1935 par l’architecte Paul Rouvière. Ce dernier reprit les principes suivants : sortir des champs d’actions traditionnels, utiliser de nouveaux matériaux, employer des techniques de production industrielle, bannir le pittoresque pour privilégier la pureté des formes, et inventer un Art Moderne. Il utilisa un matériau particulier : le béton bouchardé, laissant apparaître le gravier de Loire. Grâce à ce procédé, la structure de la Basilique possède un caractère personnel et chaleureux que le ciment brut n’aurait jamais pu lui donner. Paul Rouvière constitue une équipe artistique autour de lui pour assurer la décoration de la Basilique. On retiendra notamment les noms de Louis et Jean Barillet (mosaïque du chœur et vitraux), et de Jean Lambert-Rucki, auteur du chemin de croix et des bas-reliefs du chœur.
La Basilique fut achevée sous la conduite du père Grégoire et de l’architecte Yves-Marie Froidevaux en 1949, année de consécration de l’église. Puis, le titre de « Basilique » fut accordé par Pie XII en 1956.